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진짜 웃긴 파리 미용실 에피소드...Après des millénaires, j’ai enfin décidé de me faire coiffer à Paris…




... 했음.

생일 기념으로.


백 번도 넘게 말했던 레퍼토리지만

나는 내 생일이 진짜 진짜 싫음.

아예 시작하는 겨울이던가

혹은 한겨울이라면 그래, 내 생일은 겨울인 것이야... 운명으로 받아들이겠지만

내 생일은 아무 애매하고 무슨 계절인지도 정의 내리기 힘든

2월 말

봄이 코 앞이지만 봄은 아니고

날씨는 여전히 쌀쌀맞게 춥고

이 나라 살면서 더 싫어진 이유는 이 즈음에 비가 비가 비가

정말 지겹게도 많이 옴.


생일 다가오면 딱 우울해지는데

나보다 더 내 생일을 챙기는 가족들도 좀 부담스러움.

나는 그들이 내 취향도 아닌 것에 돈을 안 썼으면 하지만

그들은 내 의견 따위는 아랑곳하지 않음.


그중 제일 부담스러운게 남편임

같이 살면서 내가 같이 고르지 않은 그의 선물중 마음에 든 적이 한번도 없음.

이 남자에게서 처음 받았던 선물이 바로 귀에 꽂는 핸즈프리 블루투스 였음.

지 전화 제까닥 받으라고...


올해 생일 선물 기대하라고 얘기할때 부터 미친듯 고민했음.

빨리 말해야 한다.

협상안을 제시해야 한다.

저 인간이 또 이상한데 돈 쓰기 전에 나도 마음에 드는걸 얼른 생각해내야 한다.


그래서 생각해 낸 것이

미장원임.

일년에 한 번 미장원 가는 나는 생일 만큼이나 싫은게 또 미장원임.

절대로 예산만큼 쓸 수 없고(가면 어찌나 추가되는 것이 많은지)

나오면서 신들린듯 필요도 없는 헤어 프로덕트를 같이 구매하기도 하고

무엇보다도 그 장시간 갇혀 있는게 넌더리 나는 사람임.

그래도 사회생활 하는 인간으로서 머리는 한번씩 해야 하는바

남자에게 내 변신 비용을 지불하라고 했음.

약간 무형 서비스에 돈을 내고 그게 선물이라고?

이런 삐딱한 심정을 내비쳤지만

나는 설득을 잘 하는 편임.

나는 일년에 한 번 머리하니까

그 선물은 일년 내내 내가 기뻐할만한 올바른 선물인 것이야.


사실 내가 설득을 잘한다기 보다

남자가 팔랑귀로 매우 난이도가 낮은 인간임.

그렇게 합의를 보았고

이왕 하는 거 잘한다는데서 하고 싶어서 몇날 며칠을 검색했음.


마레에 숨은 고수가 있다는 것을 결국 알아냄

온라인으로 예약을 하고 생일 당일에 방문


그리하여 진짜 웃긴 파리미용실 에피소드가 탄생하게 되는데...


아담한 미장원으로 파리에서 가장 힙한 구역인 마레 한쪽에 있는

그야말로 뭔가 고수들만의 영역이라는 냄새가 솔솔 나는 그런 첫인상

들어서니 역시 고수의 냄새를 풍기는 거북목 일본인 아줌마가 반갑게 맞아줌.

한쪽편에는 또 다른 젊은 디자이너가 손님의 머리를 마무리하고 있었음.

거북목 아줌마가 아니라 그 젊은 디자이너가 내 담당이라고 좀 기다리라 함.


둘 다 일본인인거 같은데

둘이 서로 대화는 없음.

살다가 미장원 그리 절간같은거 처음 봄

드디어 내 차례가 되고

젊은 디자이너는 목소리도 가늘고 매우 내성적인 성향 같았지만

그래도 물어볼 건 다 물어봄

기장은 어느정도

오늘 하고 싶은 것은?

나는 원래 머리 컬러링과 펌을 하고 싶었음.

아주 야심차게 하고 싶은 머리스타일도 미리 준비해 갔었음

원하는 머리스타일

요 머리!



이건 고데기입니다 고갱님


눼...


그러나 디지털 펌으로 가능할거 같아요.


오! 그럼 그렇게 합시다!


그녀가 하도 조곤조곤 수줍은 타입이라 나도 마찬가지 스타일로 답지 않게

조용조용 대답

두 외국인이 그래도 이 나라 산 짬은 좀 되어서 프랑스어로


그녀는 잠시 망설이다가

컬러링과 펌을 하루에 다 할수는 없고

디지털 펌은 총 5시간이 걸린다고 함...

내 예약 시간이 2시 반이었음....

헉!

오늘은 둘 중 하나를 하고 예약을 다시 잡아

나머지를 하라고 조용히 그러나 강력하게 선언함.


이미 늦은 시간이라 다섯시간짜리 펌을 할수는 없음.

그래서 컬러링과 컷을 하기로 함.


사적인 이야기 일체 없이

진정 프로페셔널하게 계속 머리 이야기와 다음 예약 이야기를 이어나감


컷트가 시작되고

숱이 많아 무겁겠다며(이 말은 평생 들었는데 나이 들어 들으면 극찬으로 여겨지는거 아나?)

좀 쳐내고 싶냐

눼눼 그리 해주삼

기장은 이정도면 괜찮나?

굿굿 그정도면 좋고(나는 정말 까다롭지 않은 고객임)

컬러링을 시작할때도 머리에 관한 이야기를 많이 나누고

이제 버티기 시간이 도래하는데...

이 미장원에 인터넷이 잘 안 잡힘.

미장원에서 인터넷 안 되면 너무 곤란함.

나만 그런게 아닌지 디자이너가 눈치를 보더니

와이파이 필요하냐고 물어옴

그래주면 너무 좋다고 조금 시끄럽게 대답했음.

씩 웃더니 비번이 복잡하니 직접 입력해주겠다면서

내 핸드폰을 살짝 가져가더니 비번을 넣으려다가 흠칫하더니

매우 어색하게 물어옴


부 제뜨... 꼬레엔?(한국 사람이세요?)

위!!(네)

...아.... 무아... 오씨....(아... 저도...)

(잉???)

쎄 브레??? 리얼리?(당황해서 불어, 영어.... 그런데 이상하게 안 나오는 한국어? ㅋㅋ)

위. 주 수이 꼬레엔....(네, 저 한국인임....그녀도 한국말이 안 터지고 있음 ㅋㅋㅋㅋㅋㅋ)

아...

아....

정말 이상하게도 우리는 그 이후로 몇 문장을 더 계속 불어로 주고 받다가

내가 용기를 내어 한국말을 하기 시작했음.

이후 우리는 매우 유창하게 한국말로 대화를 나누었는데...


어이 없는 사실은

이 미장원 들어가서 세 시간 있는동안

두 시간을 서로 일본인인줄 알고

프랑스어로만 대화했다는 사실


머리도 컷트하고

컬러링도 긴 머리 가격이어야 하는데

동포 디스카운트를 적용해주신 그녀

역시 한국인 만세!


지금껏 프랑스 살면서 만나본 헤어디자이너 중 가장 프로페셔널 했고

절대 쓸데 없는 다른 서비스를 권하지도 않고

제품 강매도 안했으며

오히려 케어도 좀 해야 할까요?

-음.. 아뇨, 모질 너무 지금 좋으세요


드디어!

나 파리에 단골 미장원 생김!!


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J’ai dû le répéter plus de cent fois, mais…je déteste vraiment, vraiment mon anniversaire.

Si seulement il tombait au tout début de l’hiver,ou en plein cœur de la saison glaciale,j’aurais accepté mon destin : “oui, je suis née en hiver.”

Mais non. Mon anniversaire se glisse à la toute fin de février,dans ce laps de temps ambigu qu’on ne sait même pas nommer :le printemps frappe presque à la porte, mais ce n’est pas encore le printemps.Le froid s’accroche encore, mordant et têtu.

Et depuis que je vis dans ce pays, je l’aime encore moins :à cette période, la pluie, la pluie, la pluie…à n’en plus finir.


Quand mon anniversaire approche, je deviens toujours mélancolique.Et ce qui me pèse le plus, c’est que ma famille le fête plus que moi-même.

Je préférerais qu’ils n’y gaspillent pas d’argent, surtout sur des choses qui ne sont pas du tout à mon goût.Mais mon avis, ils n’en ont cure.

Le pire, c’est mon mari.Depuis que nous vivons ensemble, pas une seule fois je n’ai aimé un cadeau choisi sans moi.

Le tout premier présent que j’ai reçu de lui ?Un kit mains libres Bluetooth.Pour que je réponde plus vite à ses appels…

Alors quand il m’a dit cette année : “Prépare-toi, ton cadeau sera incroyable”,j’ai senti la panique monter.Il fallait que je parle.Que je propose un accord avant qu’il ne jette encore de l’argent dans quelque chose de complètement à côté.Et vite, trouver moi-même ce que j’aimerais vraiment.


Et c’est là que l’idée m’est venue : le salon de coiffure.

Je n’y vais qu’une fois par an, et honnêtement, je déteste ça presque autant que mon anniversaire.Impossible d’y respecter un budget : il y a toujours des suppléments.Et je ressors souvent avec des produits capillaires dont je n’ai absolument pas besoin.Le pire reste ces longues heures enfermée là-dedans : insupportable pour moi.

Mais, en tant qu’être social, il faut bien que je fasse ma tête de temps en temps.Alors j’ai dit à mon mari de payer ma “métamorphose”.

Oui, un service immatériel comme cadeau ? J’ai laissé échapper un peu de mon cynisme.Mais il faut admettre que je sais persuader.Et puis, une coiffure par an, c’est un cadeau qui dure douze mois : ça, c’est un bon investissement.

En vérité, ce n’est pas tant mon talent de persuasion… que son oreille incroyablement influençable.Nous avons donc trouvé un accord.

J’ai cherché pendant plusieurs jours : quitte à le faire, autant aller chez un vrai maître.Et j’ai fini par trouver un nom caché dans le Marais.

Réservation en ligne faite, rendez-vous pris pour le jour J.

Un petit salon niché dans le quartier le plus branché de Paris.Dès l’entrée, cette odeur de “territoire des maîtres”.C’est une Japonaise à la nuque courbée qui m’a accueillie avec un sourire.Sur le côté, un jeune styliste terminait la coupe d’un client.Finalement, ce n’était pas la maîtresse du lieu mais ce jeune styliste qui allait s’occuper de moi.


Elles semblaient toutes deux japonaises.Aucun échange entre elles. Jamais je n’avais vu un salon de coiffure avec une telle ambiance de monastère.

Enfin, mon tour.La jeune styliste avait une voix fine, une nature très réservée, mais posait toutes les questions nécessaires :Quelle longueur ?Qu’aimeriez-vous faire aujourd’hui ?

J’étais venue pleine d’ambition : coloration et permanente.J’avais même préparé une photo de la coiffure de mes rêves.

Ça, c’est avec un fer à boucler, madame.Ah.Mais avec une permanente digitale, c’est possible.

Oh ! Alors faisons ça !

Sa douceur m’a contaminée. Moi, si peu du genre à parler bas, je me suis surprise à répondre tout aussi doucement.Deux étrangères, mais assez longtemps dans ce pays pour converser en français.

Elle a hésité un instant avant de m’annoncer que faire la coloration et la permanente le même jour était impossible.La permanente digitale prendrait cinq heures.

Mon rendez-vous avait commencé à 14h30…Cinq heures ?!

Calmement mais fermement, elle a déclaré qu’il fallait choisir :l’un aujourd’hui, l’autre lors d’un prochain rendez-vous.

Trop tard pour cinq heures de permanente.Nous avons donc opté pour la coloration et la coupe.

Pas un mot d’ordre privé.Rien que des échanges professionnels, exclusivement sur mes cheveux et le prochain rendez-vous.


La coupe commence.“Vous avez beaucoup de cheveux, ça doit être lourd !” (On me l’a dit toute ma vie, mais avec l’âge, ça sonne presque comme un compliment suprême.)“On éclaircit un peu ?”“Oui oui, allez-y.”

“Et cette longueur, ça vous va ?”“Parfait, parfait, très bien.” (Je suis vraiment la cliente la moins difficile du monde.)

Quand la coloration débute, nous parlons encore de cheveux, de nuances, de reflets…Puis vient le moment d’endurance : attendre.

Problème : le réseau Internet passe très mal ici.Un salon sans Internet, pour moi, c’est la panique.

La styliste me jette un regard, devine mon malaise :“Vous avez besoin du Wi-Fi ?”“Oh oui, ce serait génial !” (un peu trop fort, peut-être…)

Elle sourit, prend mon téléphone : “Le mot de passe est compliqué, je vais le taper moi-même.”Puis s’arrête, figée. Et me demande, étrangement gênée :“…Vous êtes… coréenne ?”“Oui !!”

“…Ah… moi… aussi…”(Hein ???)“C’est vrai ? Really ?!” (Je panique, mélange français et anglais, et mon coréen se coince bizarrement.)— “Oui… je suis coréenne…” (Et elle aussi bloque, incapable de parler coréen tout de suite.)

“Ah…”“Ah…”

Et le plus absurde :pendant deux heures sur les trois passées dans ce salon,nous nous étions prises l’une l’autre pour des Japonaiseset avions parlé uniquement en français.


Coupe faite, coloration aussi.J’aurais dû payer le tarif “cheveux longs”,mais elle m’a fait une réduction de compatriote.Vive la solidarité coréenne !

En plus, c’était la coiffeuse la plus professionnelle que j’aie rencontrée en France :pas de services inutiles,aucune vente forcée de produits,juste ce qu’il fallait.

“On fait un petit soin peut-être ?”“Euh… non, vos cheveux sont parfaits comme ça.”

Enfin !J’ai trouvé mon salon de coiffure attitré à Paris !


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I’ve said this more than a hundred times,but I truly, truly hate my birthday.

If it were at the very start of winter,or deep in the heart of the frozen season,I could accept my fate and say, “yes, I was born in winter.”

But no. My birthday falls at the very end of February,that awkward space you can’t even define as a season.Spring is almost here, but not quite.The air is still sharp and cold.

And living in this country has made it worse:around this time it rains, and rains, and rains…relentlessly.


Every time my birthday gets close, I sink into this strange melancholy.What weighs on me most is that my family celebrates it more than I ever want to.

I wish they wouldn’t spend money on things that aren’t even my taste.But my opinion? They couldn’t care less.

And the worst offender is my husband.All these years living together, I don’t think I’ve ever liked a single gift he picked without me.

The first present I ever got from him?A Bluetooth hands-free headset.So I could answer his calls faster.

So when he told me this year, “You’re going to love your birthday gift,”I felt panic set in.I have to say something.I need to negotiate before he throws money at something completely off the mark again.And fast—come up with something I would actually want.


And then it hit me: the hair salon.

I go once a year, and honestly, I hate it almost as much as my birthday.It’s impossible to stick to a budget; there are always add-ons.I often leave with hair products I don’t even need.Worst of all? Being trapped there for hours drives me insane.

But as a functioning member of society, I do have to fix my hair sometimes.So I told my husband he could fund my “transformation.”

Yes, an intangible service as a gift? I let my cynicism slip.But I am good at persuasion.And one haircut a year means a gift I’ll enjoy for twelve months — that’s a smart investment.

In truth, it wasn’t so much my skill at convincing as his ridiculously impressionable ears.We struck a deal.

I spent days searching: if I was going to do this, it had to be at the right place.Eventually, I found a hidden master in the Marais.

Booked online. Appointment set for the big day.

A small salon tucked into the hippest corner of Paris.Walking in, you could smell the aura of expertise.A Japanese woman with a forward-bent neck greeted me warmly.On the side, a young designer was finishing a client’s cut.Turns out, not the master herself, but that young stylist would be in charge of me.


They both seemed to be Japanese.And neither spoke to the other. I had never experienced a hair salon that felt like a monastery before.

Finally, my turn.The young stylist’s voice was thin, shy, but she still asked everything she needed to:What length?What would you like to do today?

I had come prepared — coloring and a perm.I even had a picture of the ambitious hairstyle I wanted.

That’s done with a curling iron, ma’am.Oh.But with a digital perm, it might work.

Great! Let’s do that then!

Her quietness was contagious.Not my usual style, but I found myself answering softly too.Two foreigners, but with enough years in this country to manage in French.

She hesitated before gently announcing that I couldn’t do both in one day.A digital perm takes five hours.

My appointment was at 2:30 p.m.…Five hours?!

Calm but firm, she declared I had to choose:one today, the other another day.

Too late for the perm.We settled on coloring and a cut.

Not a single personal question.Just pure professionalism — hair talk and the next appointment.


The cut begins.“Wow, you have so much hair, it must be heavy!” (I’ve heard that all my life, but now that I’m older, it almost feels like a compliment.)“Shall I thin it out a bit?”“Yes yes, go ahead.”

“Is this length okay?”“Good, good, that’s perfect.” (I really am the least picky client ever.)

As the coloring starts, we keep talking about hair, shades, tones…Then comes the endurance phase: waiting.

But the salon has terrible Internet reception.And for me, no Internet in a salon is a nightmare.

The stylist glances at me, notices:“Do you need Wi-Fi?”“Oh yes, that would be amazing!” (probably said a bit too loudly)

She smiles, takes my phone: “The password’s complicated, I’ll type it in myself.”Then suddenly freezes, hesitates, and asks awkwardly:“…Are you… Korean?”“YES!!”

“…Ah… me… too…”(What??)“Really? C’est vrai?!” (Panic. I mix French, English, and somehow my Korean won’t come out.)— “Yes… I’m Korean…” (And she too can’t switch to Korean immediately.)

“Ah…”“Ah…”

And the ridiculous part:for two of the three hours I spent in that salon,we both thought the other was Japaneseand spoke only in French.


Cut done, color done.It should have been charged as “long hair,”but she gave me a fellow-Korean discount.Long live Korean solidarity!

Honestly, she was the most professional stylist I’ve met in all my years in France:no useless extra services,no product pushing,just pure skill.

“Shall we do a little treatment?”“No need, your hair is in perfect condition.”

At last!I finally have my go-to hair salon in Paris!




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댓글 1개

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julialim77
8월 12일

ㅎㅎ혹시 안좋은 결말일까봐 긴장하며 읽었는데 결말이 훈훈해서 다행이네요!^^

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